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Mon bilan carbone: les Gaz à Effet de Serre

2023 est l’année la plus chaude de tous les temps, battant les records de 2022 et 2021. Chaque année qui s’écoule est la malheureuse démonstration de l’intensification du dérèglement climatique: méga-feux, inondations dévastatrices, canicules sans fin, disparition des glaciers, sont autant de preuves que le phénomène s’accélère, à un tel point que toutes les générations vont être impactées, pas seulement nos enfants – mais c’est leur survie dans un monde vivable qui est en jeu.

Pour mieux illustrer les enjeux du dérèglement climatique et de notre empreinte carbone, nous allons publier sur ce site une série d’articles sur le thème du bilan carbone, l’impact de l’humain sur le climat, et les moyens que nous avons à notre disposition, en tant qu’individu, pour agir.

 

LES Gaz à Effet de Serre

Le dérèglement climatique actuel est une conséquence de nos émissions importantes de différents gaz à effet de serre (GES).

 

Les GES sont des composants gazeux qui absorbent le rayonnement infrarouge émis par la surface terrestre et contribuent ainsi à l’effet de serre. Ils convertissent ces infrarouges en chaleur. Ce phénomène est naturel et positif à la base, puisqu’il a permis à la terre d’être un environnement propice à la vie, en gardant une amplitude de température faible par rapport à d’autres planètes, entre le jour et la nuit.

 

Malheureusement, l‘augmentation de leur concentration dans l’atmosphère terrestre est l’un des principaux facteurs à l’origine du réchauffement climatique.

 

Il existe de nombreux GES.  On le sait peu, mais le premier d’entre eux est la vapeur d’eau, qui contribue à l’effet de serre à hauteur de 60 %. Cependant, les activités humaines n’ont que très peu d’influence directe sur les productions de vapeur d’eau, donc cela ne contribue pas significativement au réchauffement climatique.

 

A l’opposé, le dioxyde de carbone (CO2), est responsable de près de 65 % de l’effet de serre ‘anthropique’, c’est-à-dire dû aux activités humaines. En d’autres termes, le carbone est le plus gros contributeur des augmentations de l’effet de serre liées aux activités humaines, suivi par le méthane, l’ozone et de nombreux autres gaz industriels.

 

 

LE Bilan Carbone

Le bilan carbone permet de mesurer et de suivre l’impact des activités humaines sur le climat au travers de leurs principaux contributeurs : les gaz à effet de serre qu’une organisation (entreprise, administration publique…) ou un individu émettent du fait de leur activité. Ce bilan peut être calculé pour évaluer les impacts en émission de GES des activités humaine: fabrication d’un produit, activités d’un individu, consommation, événements ou filière industrielle. Ce bilan carbone couvre toutes les étapes du cycle de vie d’un objet, depuis sa production, son utilisation, sa consommation d’énergie, et son recyclage.

 

Même si on ne parle que de carbone, six gaz à effet de serre sont inclus dans ce bilan. Pour simplifier les calculs, Chaque gaz à effet de serre est ramené à un équivalent en CO2 selon son pouvoir de réchauffement. Nous pouvons mesurer ces émissions avec un indice simple : le kilogramme d’équivalent CO2 (kgCO2e).

 

Par exemple, le GIEC considère qu’un kilo de méthane (CH4) a un pouvoir de réchauffement global 28 fois plus élevé en moyenne qu’un kilo de CO2, soit 28 kgCO2e.

 

Dans le prochain article, nous parlerons de l’accord de Paris et de l’objectif de 2 tonnes de CO2e.